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mercredi 14 septembre 2011

dEUS

Ce vendredi 16 septembre 2011 se produira un événement musical attendu avec autant d’impatience au nord et au sud du pays, tant par les médias que par le public : la sortie de Keep you close, le nouvel album de dEUS. En 2008, les places de la « tournée des clubs » de Vantage Point passant par Hasselt (Muziekodroom), Liège (Droixhe), Leuven, (Het Depot), Charleroi (l’Eden), Bruges (Cactus Club) et Bruxelles (l’AB) s’étaient vendues en quelques heures seulement. Cela fait déjà vingt ans que la formation menée par Tom Barman a vu le jour à Anvers. Entre-temps, dEUS a joué les matriochkas : en 1995, Rudy Trouvé part pour Dead Man Ray et Kiss My Jazz ; l’année suivante, c’est Stef Kamil Carlens qui quitte le groupe pour se consacrer à Moondog Jr, rebaptisé plus tard Zita Swoon ; en 1998, Danny Mommens - arrivé en remplacement de SKC - décide de se dédier entièrement à Vive la Fête en compagnie de sa blondissime compagne Els Pinoo. De la formation initiale, il reste en fait l’inépuisable Tom Barman qui, parmi ses multiples projets, a également apporté sa pierre à l’histoire du cinéma belge (Any Way the Wind Blows), et Klaes Janzoons, le seul homme capable de faire bondir les foules avec deux notes de violon. dEUS, pour toute une génération, a été la preuve vivante que le rock belge pouvait non seulement exister, mais aussi s’exporter avec succès dans le monde entier. De nombreux groupes nés au cours des années 90 et 2000 dans les caves et garages de Flandre, de Wallonie et de Bruxelles lui sont à jamais redevables. 


Le Bonus flamand
Luc Devos, le chanteur de Gorki
En 1992, dEUS  parvenait à se hisser parmi les finalistes du Humo’s Rock Rally. Ce concours musical organisé comme son nom l’indique par le magazine Humo (l'équivalent flamand de Moustique) existe depuis 1978 et a servi de tremplin à pas mal de beau monde : Evil Superstars, mené par Mauro Pawlowski (aujourd’hui membre de dEUS), Novastar, Das Pop, Goose, The Van Jets, The Blackbox Revelation… et Gorki, incontournable en Flandre mais dont les chansons en néerlandais n’ont jamais passé la frontière linguistique.