Des polémiques autour de Tintin et d’Hergé surgissent régulièrement. Le personnage n’en demeure pas moins un ambassadeur de premier ordre de la bande dessinée belge, bien connu à travers tout le pays. C’est en 1946 que sont publiées les premières traductions, en néerlandais, de Tintin en Amérique, de L’Oreille Cassée et de L’Île Noire. Les lecteurs Flamands découvrent alors Kuifje (« toupet », « houppe » - il n’y a qu’en néerlandais que la traduction du nom du personnage s’éloigne autant de l’original), son chien Bobbie et plus tard les détectives Jansen et Janssen, Haddock, le Professeur Zonnebloem…
A plus de 80 ans, Tintin pète toujours la forme. Fera-t-il mieux que les Schtroumpfs ?
Le Bonus flamand
La couverture du 255e tome de Jommeke |
Il est blond, son animal de compagnie est un perroquet, il est super populaire en Flandre, mais les tentatives pour lui faire passer la frontière linguistique (sous le titre Gil et Jo) ont échoué : c’est Jommeke, créé en 1955 par Jef Nys. Tenez-vous bien : il existe à ce jour plus de 250 albums de cette série. C’est bien représentatif d’une des caractéristiques de la bande dessinée flamande, née dans la presse quotidienne : un rythme de production hyper soutenu.